Mon épisode préféré de l'ensemble de la série. Il y a une tragédie, une victoire mélée de défaite que je trouve très belle. Je pense que l'abscence de Manilius a fortement pesé sur la règne d'Arthur. C'était le seul loyal et honnête avec Arthur. Or dans la saison V, c'est bel et bien ça (avec l'abscence de paternité) qui a manqué au Roi. Le problème, c'est que le seul loyal (avec Merlin), c'est Perceval (désigné des dieux, comme confirmé dans cet épisode) n'est pas intelligent (ou plutôt : personne ne prend le temps avec lui).

Pour le reste, c'est vraiment du caviar : le speech de Pierre Mondy en face-caméra qui est du caviar, Manu Payet encore très drôle, cette scène sur la plage avec les mimiques de Patrick Chéreau et ce twist sur Aconia, qu'à l'époque, je n'avais absolument pas vu venir.

Excellent épisode, vraiment.

Excellent épisode qui clôt la partie prequel de la saison d'une fort belle manière, mettant un point définitif à l'ascension d'Arthur et replaçant progressivement chaque personnage à la place qu'on lui connait lors du reste de la série. Ce qu'il fait à travers de nombreuses scènes fortes tant sur le plan comique que sur le plan dramatique (toute la confrontation sur la plage ou Arthur s'assume enfin comme le véritable régent de Bretagne est sublime), tout en distillant les dernières petites informations et révélations essentielles pour la suite (je pense que ce qu'on a appris ici sur Perceval est très loin d'être anodin, d'autant que ça confirme définitivement la pertinence de gags des saisons passés cachant des indices cachés sur l'importance cruciale que semble manifestement avoir le personnage pour la résolution de la saga Kaamelott).

Dommage en revanche que la partie finale à Rome soit aussi vite expédiée, car ça nuit réellement à l'épisode en bout de course, voir parfois écorne quelque peu certains points de la saison à un niveau plus global.

Déjà dommage aussi que le twist sur l'identité du mari d'Aconia ait été rendu si évident dans les derniers épisodes, car si la surprise avait pu prendre, je suis certain que l'épisode en serait sorti grandi. Hors là ce n'est pas le cas, et ça fait perdre un peu trop de temps sur ce sujet (l'épisode s'y attarde beaucoup trop), à la conclusion évidente, alors que les morts de Manillus et César ont bien trop peu d'attention qui leur sont consacrées, malgré le fait qu'elles semblent tout aussi importantes dans l'histoire d'Arthur (limite elles ne semblent être qu'une formalité scénaristique, alors que merde, l'une implique quand même Méléagant, au sujet duquel on n'a pas un pet d'infos de plus) ...

Un bel épisode qui ramène la saison à ses meilleures heures, mais qui se plante un peu sur la fin, faute d'un temps qu'il aurait pu aisément emprunter à certains des 3 épisodes précédents.

Place au final maintenant, qui va en toute logique enfin nous ramener à l'époque suivante et nous révéler les conséquences du dramatique épisode final du Livre V ...